Le Dojo

Histoire de notre dojo et caractéristiques techniques de notre karaté

14088195

 

 

Albert Benayoun, 5eme dan, a créé, en Janvier 1990 l’association France Shotokan Karaté 3 « Marseille Poing Chaud », avec son frère Léon Benayoun, 4ème dan, et Patrick Dupont, 3eme dan (quand il habitait Marseille).

Rejoints par Joêl Vaillant, 5ème dan, ils assurent la direction des cours pour adultes et adolescents (à partir de 16 ans).

Paul Dahan, 4ème dan (le senior le plus ancien à Marseille et l’un des plus anciens séniors en France) nous fait l’amitié de venir s’entraîner avec nous le samedi.

Affilié à la F.F.KARATE et agrée Jeunesse & Sports, notre dojo est membre de l’association France Shotokan Karaté enseignant le Karaté traditionnel de l’école de Maître Ohshima .

 

NOS CARACTERISTIQUES

  1. Association à but non lucratif
  2. Le bénévolat absolu des cadres et instructeurs de haut niveau de l’association.Ils sont donc passionnés et ne comptent pas leur temps pour permettre à leurs élèves de progresser.
  3. Un recrutement dans tous les milieux sociaux, sans discrimination d’aucune sorte.
  4. La pratique du Karaté comme discipline personnelle dans le strict respect de l’esprit et de la compréhension du Karaté de Maître Funakoshi et Maître Ohshima

NOS CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

La rigueur est de mise, aussi vous ne trouverez jamais dans un club france shotokan des pratiquants à qui il est permis de faire des navettes répétées en dehors du tatami pour se désaltérer, etc ,etc,… l’enseignement est sérieux et le respect des condisciples et de la personne qui donne de son temps pour enseigner n’est pas secondaire.

  •  La pratique est « évolutive ». Un exemple : certaines postures qui ont été jugées par les anciens comme dangeureuses pour les pratiquants (qui mettent à mal leurs articulations, …) ont été bannies des Katas qui ont été adaptés de façon cohérente et réfléchie.
  •  Dans cet esprit, l’accent est mis sur une pratique plus « souple » et l’échauffement n’est pas négligé. Il n’est pas rare, dans d’autres style de rencontrer des pratiquants qui passés un certain âge ont des problèmes articulaires dûs à une pratique trop rigide de leur art ; ce qui limite leur épanouissement dans ce domaine à des âges plus avancés.

Au sein de France Shotokan, si le pratiquant montre suffisamment de constance, il peut progresser tout au long de sa vie sans se détruire… Lors de stage spécial il est possible d rencontrer des Karatekas de près de 70 ans bien plus coriaces et efficaces que des trentenaires plus athlétiques. Dans cette école, la « souplesse » (lire absence de contractions musculaires parasites), la rapidité et la technique sont privilégiées. La puissance des pratiquants ne se résume donc pas à une notion de masse musculaire loin de là…

  • L’enseignement n’est pas orienté vers la compétition… Il s’agit en effet d’être vrai quand on pratique le karaté… . « la meilleure des victoires est une victoire sans combat ».
  • le système de grade est différent : il n’y a que trois couleurs de ceinture dans ces écoles traditionnelles : blanche, marron et noire…
    C’est certes moins motivant pour les pratiquants les plus jeunes mais là encore la qualité de l’enseignement en vaut la peine. Par ailleurs pour des questions de respect nul ne peut dépasser le grade du fondateur disparu en 1957 à l’âge de 88 ans. Passé un certain niveau, le Karateka n’accorde plus vraiment d’importance à ce « détail » même si les grades permettent aux plus jeunes d’avoir des repères
  • En plus des entraînements au dojo, il faut participer à des stages spéciaux régionaux et nationaux. Organisés sur 2 à 4 jours (voire plus si organisés à l’étranger), ils permettent un véritable approfondissement de nos capacités physiques et mentales, indispensables à l’amélioration de la pratique de notre karaté.

 

NOTRE SENSEÏ 

Maître Ohshima, né en 1930, est un élève direct de Maître Funakoshi. Résidant aux Etats-Unis, où il commença d’enseigner en 1955, il fut l’un des premiers experts de karaté à séjourner en France, au cours de l’année 1962.
Après sa venue, un groupe de karatéka français, menés par Daniel Chemla*, a décidé de suivre son enseignement. Ainsi a été fondée en 1964 l’association France Shotokan (association loi 1901 à but non lucratif). Après 43 années d’existence, elle compte 60 dojos et 850 pratiquants, dont plus de 250 ceintures noires.
Le style Shotokan-Ohshima s’inscrit strictement dans la lignée de l’enseignement de Maître Funakoshi, en se référant à son ouvrage majeur « Karate-Do Kyohan ».
C’est ainsi qu’en plus des kihon, kata et kumité classiques, il développe certaines pratiques spécifiques : iaï (combat à très courte distance), torite (dégagements sur saisie) dont une grande partie se travaille à genoux et nage waza (projections sur attaques).
Il porte une attention particulière à la décontraction du corps dans la pratique. Sa recherche est le réalisme et l’efficacité dans le combat sous toutes ses formes, l’entraînement portant de façon équilibrée sur tous les aspects du karaté tels que décrits par Maître Funakoshi dans son livre.
Le « stage spécial » (successions d’entraînements très intenses sur plusieurs jours) constitue un instrument capital de la progression personnelle dans le style Shotokan-Ohshima.
Il joue aussi un grand rôle dans le renforcement des liens entre ses pratiquants.
Notre saison est structurée autour de six stages spéciaux (5 en région, 1 national), et de nombreux stages techniques sur un week-end, dirigés par les plus gradés de l’association (entre 30 et 45 ans de pratique).
Si la compétition ne prend qu’une part marginale de notre entraînement, le jyu kumite en fait pleinement partie.
Un des principes de base au sein de France Shotokan est le bénévolat absolu de tous ses cadres, enseignants et autres responsables.
Nos dojos, répartis sur le territoire national, sont accessibles gratuitement à tous les membres de l’association dès lors qu’ils sont en règle avec leur cotisation dans leur dojo d’origine.
Le style Shotokan-Ohshima est reconnu comme tel par la FFKDA depuis 2003.
Maître Ohshima a établi un programme spécifique de passage de grade propre à son style. Ce programme est le même pour tous les pays où ce style est pratiqué.
Les grades délivrés n’ont de valeur qu’au sein de l’Ecole Shotokan Ohshima. En France, ces passages de grades sont mis en place par l’association France Shotokan (FSK). Pour pouvoir prétendre à un grade FSK, il est nécessaire d’être au préalable titulaire d’un grade de la Fédération Française de Karaté et disciplines associées (FFKda), seuls grades reconnus officiellement par la Commission Spécialisée des Dans et Grades Equivalents (CSDGE).

Maître Tsutomu Ohshima est né le 6 août 1930 à Tsin Tao, ville du nord de la Chine.
Dès son plus jeune âge, c’est-à-dire 8 ans, il s’initie au sumo, kendo et judo. Pour des raisons familiales, on le retrouve à l’âge de 10 ans au Japon.
Sa découverte du karaté-do se fait à l’âge de 16 ans ; élève doué, il est Sandan (3ème dan) au bout de 6 ans de pratique.
A 23 ans, il obtient son diplôme d’économie de l’université de Waseda dont il est le capitaine de l’équipe de karaté-do.
Godan (5ème dan) à 25 ans, il est le plus jeune godan de sa génération. Avec l’autorisation de Maître Funakoshi, il part aux USA (Los Angeles) en 1955, avec pour mission de faire connaître le karaté-do. C’est une première car à cette époque, les arts martiaux restent peu connus de par le monde.
Deux ans plus tard, en 1957, Maître Funakoshi décède à l’âge de 88 ans. Là c’est le déclic, Maître Ohshima décide de se consacrer uniquement au karaté-do. En 1962, il vient à Paris où il fait un long séjour de près d’un an, et avant de partir, il nomme et met en place la première commission technique de la toute nouvelle Fédération Française de Karaté.
Septembre 1964 : création de FSK (France Shotokan Karate) qui est une association de ceintures noires de Maître Ohshima. Cette association a pour leader et Maître, Tsutomu Ohshima